Monaco Info - L'attractivité au coeur du débat avec Génération Monaco

Monaco Info - L'attractivité au coeur du débat avec Génération Monaco


Monaco Matin - "Offre-t-on un environnement qui attire les talents?": ce qu'il faut retenir de la 3e réunion publique sur l'attractivité du mouvement Génération Monaco

"Offre-t-on un environnement qui attire les talents?": ce qu'il faut retenir de la 3e réunion publique sur l'attractivité du mouvement Génération Monaco

Pour sa troisième réunion publique, le mouvement a choisi de réunir des professionnels pointant les efforts à lancer pour développer des atouts attractifs dans le pays.

Attirer des entrepreneurs, soutenir un commerce compétitif, assurer le confort de résidents, développer des activités… autant de leviers d’attractivité. Le mot est un concept national conjugué dans tous les domaines. Et c’est justement à cette attractivité de la Principauté que « Génération Monaco » a consacré sa troisième soirée-conférence. Une réunion publique où le groupe entend « libérer la parole » comme l’a rappelé en préambule le chef de file, Marc Mourou, avant de céder le micro à un panel de professionnels venus apporter leurs connaissances.

Rappelant que la Principauté affiche un PIB proche de 226.000 euros par habitantPhilippe Wenden estime que « peu de pays peuvent revendiquer une telle création de richesse » d’autant plus dans un modèle économique résilient. « Monaco n’est pas un paradis fiscal anarchique mais un pays avec une fiscalité attractive, extrêmement compétitive. » Mais les voix s’accordent de ne pas rester une Belle aux bois dormant, comptant sur ses seuls acquis.

« L’audace n’est pas réservée aux princes »

« Quel Monaco voulons-nous construire? » questionne Fabrice Marquet, fondateur de Monaco Foundry et ex-directeur de Monaco Tech « Au milieu d’une Europe qui doute, Monaco a une carte à jouer: rester cet îlot de prospérité mais surtout choisir de croire en un avenir encore meilleur, avec optimisme et action, à contre-courant de la morosité environnante. Aujourd’hui, malgré un écosystème d’innovation hautement structuré, la prise de risque est souvent éludée. L’audace, c’est l’ADN de Monaco, mais l’audace n’est pas réservée aux princes. Osons ouvrir la porte à un écosystème. Ne nous leurrons pas, le monde est compétitif. »

Sa proposition: une authentique culture de l’innovation. « On parle d’attirer les talents. Mais leur offre-t-on un environnement où ils peuvent vraiment s’épanouir et où leur valeur, y compris financière, est justement estimée? La vraie attractivité se construit, elle ne se décrète pas. Si notre vision est de faire de Monaco un véritable berceau pour les entreprises innovantes, il faut adapter notre cadre légal pour qu’il devienne un accélérateur, et non un frein. Une autre vision est d’attirer sélectivement des entreprises internationales stratégiques qui ont déjà franchi un cap, pour un atterrissage en douceur réussi en Principauté. Sans vision claire, sans choix délibérés, nous dérivons. » Un point de vue qui pourrait construire un programme politique.

Des commerces à prix correct

Autre speaker du soir, le président de l’ordre des experts-comptables, Stéphane Garino, avance que pour lui « Monaco n’a pas un problème d’attractivité. Le vrai problème c’est notre capacité à retenir les gens. Nos meilleurs ambassadeurs, ce sont l’ensemble des résidents. Il faut avoir cette capacité à faire cohabiter local et international et ne pas oublier la place de tous ces étrangers qu’il faut cajoler. Avec l’offre de l’éducation par exemple, qui est un vrai problème quand j’entends que 150 enfants ont été refusés à l’International School faute de place. »

Pour la commerçante Alexandra Rinaldi, l’attractivité doit être aussi celle d’une offre commerciale attirante. « On doit acheter à Monaco et être compétitifs avec des commerces à prix corrects. Nous devons arrêter de ne faire que des commerces de luxe. Nous ne sommes pas tous milliardaires! Même Carrefour est le plus cher de France. »

En septembre, Génération Monaco consacrera sa quatrième réunion publique à un thème qui sera de saison: l’éducation.

Source : Monaco Matin – Cédric Verany
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La Gazette - L’attractivité au cœur des débats pour Génération Monaco

L’attractivité au cœur des débats pour Génération Monaco

Le parti politique lancé par Marc Mourou a tenu sa deuxième soirée-conférence au Novotel, mercredi soir, sur le thème de l’attractivité. Comme précédemment autour de la santé, un panel composé de différents experts locaux est venu échanger avec le public.

Plus de deux heures. C’est le temps qu’a duré ce 2e rendez-vous consacré à l’attractivité, un « thème multidisciplinaire qui englobe de nombreux secteurs différents », souligne Marc Mourou, très satisfait de la soirée.

Le président de Génération Monaco résume : « Nous sommes arrivés à réunir des profils différents du monde bancaire, de la finance, du commerce, de la restauration, de l’entrepreneuriat… mais qui se complètent. Il y a eu une belle osmose avec des témoignages poignants. Les échanges avec le public ont été francs, sans langue de bois, honnêtes et dynamiques ».

Entrepreneuriat : l’échec avant la réussite

Parmi les intervenants, se trouvaient Stéphane Garino, président de l’ordre des experts-comptables de Monaco, commissaire aux comptes, syndic et administrateur judiciaire chez KPMG mais également Michaël Buzzi, spécialiste Broker Fixed Income chez Aurel BGC, une société de courtage, qui a évoqué « les enjeux pour attirer les meilleurs talents avec les problèmes d’accessibilité pour les pendulaires mais aussi les atouts de la place monégasque ».


© Jean-Pierre Debernardi – Génération Monaco

Fabrice Marquet, fondateur de Monaco Foundry et ex-directeur de MonacoTech, est intervenu pour souligner que « la culture de l’échec dans le monde de l’entrepreneuriat précède la réussite ». La commerçante du concept store Les 5 saveurs et présidente de l’association des commerçants du Rocher, Alexandra Rinaldi, a tenu à défendre le commerce local et son métier-vocation.

« Ne pas faire que de l’ultra-luxe »

Un témoignage poignant, comme celui de Melissa Carpinelli, restauratrice et entrepreneure, passionnée par son milieu, qui plaide pour « ne pas faire que de l’ultra-luxe » sur le territoire. Enfin, le milieu bancaire et la pédagogie du recrutement de jeunes talents ont été abordés par Yoan Hasoon, Head of Investment Solutions chez CMB Monaco.

Génération Monaco promet que les groupes de réflexion débuteront après l’été alors que le prochain rendez-vous thématique, sur l’éducation, est d’ores et déjà planifié pour la mi-septembre.

Source : La Gazette – Délia KRIEL
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TVMonaco - Émission Ça va l'faire! Matinale du 15 avril 2025

Émission Ça va l'faire! Matinale du 15 avril 2025


Monaco Hebdo - Génération Monaco joue la carte de la santé

Génération Monaco joue la carte de la santé

À peine quelques semaines après la présentation de son parti politique Génération Monaco, Marc Mourou a organisé sa première réunion publique. Le lundi 31 mars 2025, les curieux étaient rassemblées à l’hôtel Novotel pour une soirée consacrée aux questions de santé.

Sur place, le docteur Benoît Paulmier, chef adjoint du service de médecine nucléaire au centre hospitalier princesse Grace (CHPG) est revenu sur cette thématique à travers une une table ronde qui a réuni plusieurs professionnels du secteur. Pendant cette soirée, les intervenants sont revenus sur les spécialités médicales qui peinent à s’imposer en principauté, comme la pédiatrie, la dermatologie, la gynécologie, ou la pneumologie.


© Photo Génération Monaco

Dans les colonnes de La Gazette de Monaco, le docteur Mathieu Liberatore a donné son point de vue, notamment sur la question des médecins de proximité, en jugeant utile de « remettre le paquet sur la médecine de ville ». La prochaine conférence de Génération Monaco se déroulera le 4 juin 2025, à 18 heures, toujours au Novotel. Le thème de cette soirée sera l’attractivité de la principauté.

Source : Monaco Hebdo – Amaury Caillault
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Monaco Matin - Le tout nouveau mouvement politique "Génération Monaco" a consacré sa première soirée-conférence à la santé

Le tout nouveau mouvement politique "Génération Monaco" a consacré sa première soirée-conférence à la santé

Le mouvement « Génération » de Marc Mourou, tout juste créé, a organisé sa première conférence avec des spécialistes de la santé. Objectif: occuper le terrain en informant et discutant avec les Monégasques.

Ce lundi 31 mars, moins de deux mois après son apparition officielle dans le paysage politique monégasque, le mouvement « Génération Monaco » – incarné par l’ex-conseiller national Marc Mourou – tenait sa première soirée-conférence au Novotel devant 150 personnes.

Un format façon réunion publique, amené à se répéter tous les deux mois pour occuper le terrain sur le long terme, durant lequel experts et Monégasques sont invités à échanger à bâtons rompus sur une thématique – en l’occurrence la santé, ce soir-là – et les enjeux de la Principauté pour les décennies à venir.

Membre du comité directeur de Génération Monaco et docteur en médecine nucléaire depuis 15 ans au Centre hospitalier Princesse-Grace, Benoît Paulmier a introduit cette soirée avec un tableau flatteur de la qualité des soins en Principauté:  » Pays à la plus longue espérance de vie, forte concentration d’établissements, densité médicale exceptionnelle avec 7,5 médecins pour 1.000 habitants, certification du CHPG par la haute autorité de santé », a-t-il listé.

Malgré ces bases saines, des points noirs existent. « Ces dernières années, le report des patients des communes limitrophes vers Monaco s’est accentué en raison de la saturation que connaissent les hôpitaux français. Cela se ressent dans les délais de rendez-vous, notamment dans certaines spécialités comme la pédiatrie, la dermatologie, la pneumologie, la gynécologie obstétrique », indique-t-il.

Comme lors de la soirée de lancement du mouvement politique, la salle du Novotel était comble ce lundi 31 mars. Photo Generation Monaco.

« On a besoin d’un peu d’air pour souffler »

Pour son confrère, Mathieu Liberatore, chef du service radiologie au CHPG mais aussi président de la commission médicale d’établissement et médecin associé en cabinet privé, la résolution de cette problématique passe par une médecine libérale et un hôpital forts. « Il faut remettre le paquet sur la médecine ville. C’est le parti pris du gouvernement depuis l’arrivée de Christophe Robino et on sent une différence », estime-t-il. Sur les douze derniers mois, 10 médecins libéraux ont en effet reçu l’autorisation de s’implanter à Monaco, permettant de renforcer l’offre de soins. « Mais on ne comble pas un manque si facilement », indique-t-il, mettant sur la table l’épineux sujet de l’attractivité du pays pour les praticiens. « Ces 6 derniers mois, pour les concours des chefs de service à l’hôpital, il y a deux postes pour lesquels il n’y avait qu’un seul candidat. Selon les spécialités, on n’a pas le choix du riche, regrette-t-il. En ville, on a essayé de démarcher beaucoup de praticiens et ça s’est rarement soldé par quelque chose de positif. La colonne inconvénients prend le pas sur celle des avantages, avec la problématique d’accès à Monaco ou les honoraires bloqués et limités pour un certain nombre de patients. Il faut aller plus loin, réfléchir à la mise à disposition, la construction de locaux adaptés. »

Et de conclure en guise de résumé: « Le niveau médical est très élevé en Principauté avec des praticiens très investis mais on est au maximum de l’activité que l’on peut faire. On a besoin d’un peu d’air pour souffler. »

Ostéopathie, kiné: ce qu’il faut améliorer

D’autres praticiens ont aussi défendu leur secteur. Quentin Leguay, jeune kinésithérapeute libéral, s’attriste de voir que peu de Monégasques, 10 sur 46 en poste, embrassent cette profession qu’il estime menacé. « Le métier de kiné à Monaco est en danger et la qualité des soins pourrait en pâtir, alerte-t-il. Le système mis en place par la CCSS ne permet pas un retour sur investissement pour le matériel et les études dans le privé. Pour gagner correctement sa vie, un kiné doit travailler entre 50 et 60 heures ou augmenter son nombre de soins au détriment de la qualité. Le coût de l’immobilier est aussi important en sachant qu’un kiné a besoin d’espace pour les exercices. »

Un champ d’actions à élargir

Chez les 17 ostéopathes en fonction à Monaco, en revanche, la plupart sont Monégasques. « Deux sont en cours d’intégration et un est toujours en école, annonce Philippe Davenet, ostéopathe et président du registre des ostéopathes de Monaco. Cette profession a toute sa place dans l’offre de soins, aussi bien que la médecine anti-âge ou esthétique. Ce n’est pas une médecine parallèle mais complémentaire et dont l’approche est totalement compatible avec la médecine traditionnelle. »

La profession, particulièrement encadrée par une loi, a plusieurs combats à mener selon lui: poursuivre la « relation gagnant-gagnant » avec l’exécutif princier, l’Ordre des médecins et les patients; un champ de compétences plus élargi « grâce à l’action d’un Conseil national davantage à notre écoute » avec la possibilité de manipuler les cervicales sans passer par le certificat médical d’un médecin, ou intervenir sur les plus jeunes enfants. « On est encore à l’âge de pierre sur cette législation. Cela ne sert personne et surtout pas les patients », estime-t-il. Mais aussi la possibilité d’un remboursement par les caisses sociales et non pas uniquement par les mutuelles, quand elles le prennent en charge, car, pour l’heure, « cela prive les gens à faibles revenus de ce type de soins. C’est très dommageable ». Enfin, Philippe Davenet explique que la loi permet depuis peu l’intégration des ostéopathes aux cliniques et hôpitaux. « Jusqu’à présent, on avait un refus systématique. À l’hôpital, on estime qu’on n’est pas assez bons pour y travailler alors on confie ce rôle à des infirmières ostéopathes, des médecins qui auraient une formation. Dans un pays de droit, un pays d’ouverture, un pays de compétences, on doit faire autre chose que du bricolage. »

Une prochaine conférence en juin

La prochaine conférence de Génération Monaco, sur le thème de l’attractivité, se tiendra le 4 juin 2025 à 18 heures dans un salon de l’hôtel Novotel – 16, boulevard Princesse-Charlotte à Monaco.

Source : Monaco Matin – Thibaut Parat
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Monaco Info - Rencontre avec Marc Mourou

Monaco Info - Rencontre avec Marc Mourou

Magazine présenté par Yann-Antony Noghès. Invité : Marc Mourou, Génération Monaco.

Source : Monaco Info


TVMonaco - Interview en prime-time au Journal Télévisé de TVMonaco, le 4 Février 2025

Interview en prime-time au Journal Télévisé de TVMonaco, le 4 Février 2025


Monaco Info - Génération Monaco, un nouveau mouvement politique en Principauté

Génération Monaco, un nouveau mouvement politique en Principauté

Un mouvement politique intergénérationnel présidé par l’ex-conseiller national, Marc Mourou, a vu le jour en Principauté.

Baptisé Génération Monaco, ce projet place les Monégasques au cœur des décisions politiques et entend répondre aux défis de demain, au premier rang desquels figurent la santé, l’attractivité ou encore l’éducation…

L’ambition du mouvement est à terme de construire un programme « réaliste et réalisable » en vue des prochaines élections du Conseil National, programmées en 2028.

Source : Monaco Info
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Monaco Matin - Un nouveau mouvement politique voit le jour en Principauté: Génération Monaco dévoile ses intentions

Un nouveau mouvement politique voit le jour en Principauté: Génération Monaco dévoile ses intentions

Nul doute qu’il réapparaîtrait dans le paysage politique. Élu au Conseil national entre 2018 et 2023, président au cours de cette mandature de la commission Éducation, Jeunesse et Sports puis de celle des Intérêts Sociaux, Marc Mourou a cultivé pendant cinq ans ce goût pour la chose publique, à la fois par atavisme familial (son père Michel-Yves Mourou a été conseiller national pendant de longues années) et avec l’envie de s’investir pour son pays.

En 2023, l’alliance de son parti d’origine Primo! avec les autres groupes pour constituer L’Union n’augurait, selon lui, rien de bon. Il avait fait le choix de sortir des radars politiques, reprenant son activité d’entrepreneur dans le e-commerce jusqu’à lundi soir pour officiellement baptiser Génération Monaco.

Quatre anciens élus dans l’équipe

Ce mouvement politique dont il assure la présidence, Marc Mourou, l’a décrit aux sympathisants présents dans les salons du Novotel pour écouter sa présentation comme une entité « pour et avec toutes les générations de notre pays, pour dépasser tous les clivages et rassembler tous les Monégasques qui ont envie de travailler pour la Principauté et partagent un socle de valeurs communes: intégrité, transparence, intérêt général. »

Les statuts de Génération Monaco (GEN) ont été déposés en novembre. Puis les réunions ont commencé dans l’ombre pour composer un comité directeur qui compte trente membres. Certains ont été dévoilés ce lundi, dont trois anciens conseillers nationaux de la mandature 2018/2023: Jean-Charles Emmerich, Pierre van Klaveren et Pierre Bardy.

« Être sur le terrain bien en amont »

« Nous avons dans notre équipe des Monégasques de toutes les professions, de tous les âges. Un groupe soudé, des gens sérieux, travailleurs, impliqués » promet Marc Mourou, 38 ans, à la tête de ce mouvement qui a attiré près de 300 personnes à sa soirée de lancement. Toutes et tous invités à adhérer (10 euros la cotisation) à l’entrée de la salle. Une manière de constituer d’emblée, l’assise de ce parti qui entend défendre l’idée de faire différemment de la politique en Principauté.

« Nous trouvons assez surprenant que les mouvements politiques démarrent leur activité trois à six mois avant les élections. Notre approche est différente, pour être sur le terrain bien en amont, travailler et construire un programme réaliste et réalisable » annonce le président estimant avoir « du pain sur la planche » pour ce projet qui s’inscrit dans le temps long. Trois ans avant les prochaines élections nationales, où l’objectif de présenter une liste sous la bannière GEN ne fait guère de doute.

La soirée de lancement du mouvement, où l’équipe entendait aussi redonner l’espoir aux désabusés de la politique a permis de donner quelques pistes de réflexion sur la philosophie GEN, qu’il s’agira de muscler dans les prochaines semaines.

Le leitmotiv étant de s’investir pour la Principauté. « Nous sommes dans un beau pays où on a beaucoup de chances d’être né, d’y travailler, d’y évoluer. On peut toujours faire mieux, on doit toujours faire mieux. Surtout quand on s’appelle Monaco, on a un devoir d’excellence. »

« Nous avons trois ans pour construire un projet qui deviendra un programme »

« Nous sommes un mouvement politique et non une liste électorale », prévient Pierre van Klaveren. L’ex-conseiller national, membre du bureau de Génération Monaco est monté à la tribune lundi soir pour expliquer la philosophie du mouvement qui veut s’inscrire dans la durée. « Nous nous engageons avec conviction pour obtenir des avancées politiques dont la mise en place ne se limiterait pas à un mandat de cinq ans. Et oser prendre des décisions prospectives dont l’impact ne serait visible que sous cinq à dix ans ou plus. »

Partageant le micro, quatre membres du mouvement naissant ont détaillé leurs ambitions. Listant trois « points pressants » sur lesquels travailler à Monaco, le président de Génération Monaco a pointé pêle-mêle la nécessité d’un accès aux soins plus efficace pour les habitants, en rompant les délais d’attente de plusieurs mois pour consulter un spécialiste; le besoin d’amplifier le rôle social de la SBM. Ou encore la nécessité d’organiser l’attractivité économique. « On ne peut pas aspirer à être Dubaï ou Singapour pour tous les sujets. Il faut avoir une colonne vertébrale, un plan directif où on connaît nos atouts » estime Marc Mourou. Sa proposition la plus applaudie? Celle de réfléchir à un nouveau rythme scolaire, calqué sur les modèles anglo-saxons où les enfants finiraient plus tôt les cours pour pratiquer des activités culturelles et sportives. Ovation de la salle, où se mélangeaient les proches des membres du comité directeur et quelques discrètes figures politiques de ces vingt dernières années, comme Michèle Dittlot ou Jacques Rit.

« Créer une vie politique constante »

« À Monaco, nous sommes une grande famille et notre force réside dans notre capacité à être soudés avec nos différences », a souligné Aude Berlin, vice-présidente de Génération. « Nous avons trois ans pour construire un projet qui puisse répondre à des priorités nationales et qui deviendra par la suite un programme ambitieux et réalisable. Et nous souhaitons que chaque Monégasque se sente entendu et valorisé. »

Pas de phrase assassine, ni de pique franche vers les élus actuels du Conseil national? Un climat qui diffère des réunions politiques ordinaires. Si ce n’est l’ex-conseiller national, Jean-Charles Emmerich, lui aussi vice-président de Génération regrettant que des mouvements politiques « bourgeonnent » avant chaque élection pour hiberner ensuite pendant quatre ans et demi. « Génération Monaco va proposer un projet ambitieux et novateur: créer une vie politique constante en mettant les Monégasques au centre des discussions. Nous organiserons deux à trois réunions publiques par semestre. Notre volonté n’est pas seulement d’être en capacité de présenter une liste aux élections, mais de construire un mouvement qui va s’inscrire dans le temps. »

Source : Monaco Matin – C.V.
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